J’en ai eu assez des projets qui n’aboutissent pas, de ceux qui aboutissent, mais ne résolvent aucun problème, que l’intelligence et les idées apportées au départ ne perdurent pas dans la conception.
Je me suis rendu compte que les projets échoués pour plusieurs raisons :
Je me suis donc demandée ce que je pouvais changer pour permettre à un projet de réussir et permettre aux personnes avec qui je travaille de s’épanouir dans ces projets ?
J’ai commencé à m’épanouir dans mes projets lorsque j’ai compris que l’on ne peut pas tout contrôler, mais que l’on peut essayer d’anticiper. Pour ce faire, il faut une photographie globale de la situation, c’est pourquoi je crois autant dans les approches systémiques et holistiques.
La flexibilité n’est pas innée, il faut s’exercer pour savoir comment rebondir face aux imprévus et aux obstacles qui pourraient se présenter (vous savez à quel point ils peuvent être nombreux et fréquents).
Tout cela est directement lié au fait de savoir demander de l’aide, il n’y a pas de honte à ne pas savoir, vous ne sortirez que grandi d’une expérience si vous demandez à d’autres d’apporter leur expertise.
J’ai travaillé pour des entreprises du CAC40 et je sais à quel point il peut être difficile de trouver des personnes qui croient en votre projet ou qui ont du temps à vous accorder. Ce que j’ai pu constater, c’est qu’il s’agit souvent du format de la demande, et de ce que peut leur apporter votre projet.
Il est essentiel de créer des ponts, des liens qui permettront à chacun d’évoluer.
Pourquoi faire 10 projets séparément sur le même sujet plutôt que de travailler ensemble ?!
L’approche systémique incite à mettre autour de la table des personnes avec des points de vue et expertises différentes afin d’avoir une vue qui soit la plus globale possible et avoir des idées les plus différenciantes. Pensez au nombre de fois où vous avez changé d’opinion après une discussion avec un(e) ami(e) qui ne pense pas comme vous !
Il est parfois inconfortable d’échanger avec des personnes qui ne font pas partie de votre écosystème. Lorsque vous concevez des services ou des produits, ne doutez pas du fait que ceux qui les utiliseront seront toujours ravies d’échanger avec vous. Leurs retours même négatifs doivent servir à faire grandir les projets et ne sont pas une atteinte personnelle.
Entourez-vous d’experts qui vous accompagneront dans cette démarche de recherche, mon parcours en psychologie m’a appris à poser des questions. Malgré ce que l’on peut penser, poser une question de la” bonne manière” n’est pas si simple. Chercher sans orienter la réponse est loin d’être facile.
L’objectif n’est pas de valider ce que vous pensez, mais de s’ouvrir à l’étendue des possibles afin de comprendre comment votre service ou produit pourra être utilisé et s’il répond à des besoins réels.
Pensez à votre vie personnelle, lorsque vous êtes bloqué(e)s sur un problème. Vous ne demanderez pas à vos ami(e)s “est-ce que j’ai raison ?” mais plutôt “qu’est-ce que tu en penses ?”.
Il y a souvent des personnes qui peuvent apporter des réponses à vos questions ou au moins vous donner des informations. J’ai conscience que cela demande du temps de chercher les bonnes personnes à contacter afin d’obtenir des informations, mais cela vous fera gagner un temps précieux par la suite.
On oublie parfois que certaines personnes sont au contact direct des clients (ex : sales, sav …) et peuvent nous apporter des informations clés pour la réussite d’un projet.
Vous rappelez-vous la dernière fois que vous avez appelé une ancienne connaissance pour lui demander conseil ou de l’aide ? Nous avons des facilités à le faire dans nos vies personnelles, il est important d’apprendre à le faire en milieu professionnel.
Le tout est plus que la somme des parties.
En résumé, ce ne sont pas uniquement les outils que vous utilisez ou les méthodes qui feront la réussite de vos projets, mais les personnes qui y contribuent.